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IGUE SAINT MARTIN – 02/11/2024

2ème jour dans le Lot

Lever 8h, petit déjeuner et départ avec Paul à 9h45.

Un petit chemin pentu mène à l’entrée, Philippe passe la main à Annabel pour l’équipement. Anna prendra soin de purger les paliers. Installation de la MC à un arbre jusqu’au Y qui demande de trouver les bons appuis sur les bords du gouffre.

Passage d’un ramping dans lequel Annabel effectue un retournement pour se retrouver les pieds devant. Nous prenons conscience que le gouffre est chargé en CO2 et nous nous essoufflons rapidement. Difficulté au fractio pour Annabel: la poignée étant trop loin elle ne parvient pas à la détacher car sa longe courte trop longue l’empêche d’y accéder. Descendue trop bas pour atteindre les points d’amarrages, elle doit remonter au jumar (la corde inclinée est moins accessible).

Essoufflé car déjà malade, Philippe fait demi-tour et nous attend à l’entrée des puits étroits où nous avions mangé. Pour palier à cette absence Bruno doit faire autant d’allers retours qu’il y a de kits à remonter. Annabel reste seule dans le gouffre attendant le retour de Bruno. Ensuite, elle déséquipe seule la totalité des agrès. En tête sur le retour Phil s’est retrouvé le pied en l’air et dû se rétablir à la verticale pour continuer sa progression ascendante. C’est au pied de la coulée de calcite active, à la sortie des ressauts successifs et du haut du dernier grand puits incliné que nous décidons de remonter : Il est 16h. Nous sortons du gouffre de nuit, les phares d’une voiture passe en contre bas. Il est 19h15.

Pendant ce temps Paul s’inquiéte de ne pas nous savoir remontés. Il va et vient en voiture (et à pied) au fond de la vallée sèche, sans trouver le sentier qui mène à la grotte. Au paroxysme de son inquiétude, il décide de contacter Néant de Paris, Hubert qui était en Bretagne et JF probablement en spéléo dans l’Aveyron afin de localiser le sentier empreinté.

De retour chez Paul, Bruno est souffrant mais tout se termine bien aux urgences de Brive la Gaillarde. En effet, les calculs rénaux de Bruno permettront à Philippe de racheter son abandon de kits en le conduisant à l’hôpital après le repas et la dégustation du pastis (gâteau acheté par Paul). Ils rentreront tous deux à 4h du matin.

Participants SCOF : Annabel, Bruno et Philippe

TPST : 10h45 – 19h15 = 8h30

IGUE DE LA CROUZATE – 01/11/2024

1er jour dans le Lot

Nous partons à 9h45 sous un soleil splendide et une température estivale (18).

Paul nous accompagne jusqu’au parking situé au bord de la route.  

Après 100m de cheminement, nous arrivons à la grotte.

Sous l’œil vigilant et pédagogue de Bruno, Annabel équipe une main courante afin de dépasser un P15, qui débouche sur un petit ressaut. Annabel équipe une autre main courante et le p 30, arrivés en bas nous découvrons une diaclase. Nous arrivons ensuite au p40 qui commence par un plan incliné avec une tête de puit au plafond à fractionner.  (Difficile à équiper car pas d’appuis au niveau des pieds). Nous descendons presque jusqu’en bas. Rencontre d’un groupe du CDS de Montoban dirigé par Marine en haut du P40. Annabel continu l’équipement souhaitant arriver au fond. Remontée à 10m du fond car Philippe avait froid et nous attendait plus haut en discutant avec Marine et ses 7 spéléologues. Désinstallation du p40 par Annabel et du reste par Philippe (p27 et main courante).

Nous ne prenons pas de déjeuner pour progresser sans être dérangés par le groupe de Montoban.

Une colonie de chauve-souris (environ 100) est dérangée par les allers-retours et se déplace un peut plus loin.

Après la sortie de trou, visite des rues désertées de Gramat (jour férié)

Retour à Couzout pour le dîner préparé par Paul : poulet fermier et pommes de terres

Préparation des kits pour le lendemain.

Dégustation de whiskys & apéro.

Participants : Annabel, Bruno, Philippe

TPSP : 11h – 16h30 = 5h30