Se trouvant dans le Var pour les fêtes de Noël, Josselin a profité de l’occasion pour participer à un interclub avec le Club Spéléologique Méditerranéen (CSM), en compagnie d’Éric, Robert et Lorenzo. La matinée s’est déroulée dans la mine des trois pins (connue aussi sous le nom de mine de la bécasse) où s’est déroulé un comptage de chauve-souris. Vingt-sept spécimens ont été observés ce jour-là. Il est à noter que l’activité de la carrière voisine a provoqué de nombreux effondrements de plafonds et de chute de blocs au sein de la mine.
L’après-midi a été consacré à l’exploration du réseau Sabre. Pour y accéder, nous avons traversé les gorges du Caramy, souvent surnommées les « mini-gorges du Verdon ». Éric a procédé à une visite guidée pour Josselin du réseau avant de procéder à un tir pour élargir un passage. À l’intérieur, Danny et un jeune (CAF Brignoles) ont mené des travaux de désobstruction avec Robert et Lorenzo.
Lever 8h, petit déjeuner et départ avec Paul à 9h45.
Un petit chemin pentu mène à l’entrée, Philippe passe la main à Annabel pour l’équipement. Anna prendra soin de purger les paliers. Installation de la MC à un arbre jusqu’au Y qui demande de trouver les bons appuis sur les bords du gouffre.
Passage d’un ramping dans lequel Annabel effectue un retournement pour se retrouver les pieds devant. Nous prenons conscience que le gouffre est chargé en CO2 et nous nous essoufflons rapidement. Difficulté au fractio pour Annabel: la poignée étant trop loin elle ne parvient pas à la détacher car sa longe courte trop longue l’empêche d’y accéder. Descendue trop bas pour atteindre les points d’amarrages, elle doit remonter au jumar (la corde inclinée est moins accessible).
Essoufflé car déjà malade, Philippe fait demi-tour et nous attend à l’entrée des puits étroits où nous avions mangé. Pour palier à cette absence Bruno doit faire autant d’allers retours qu’il y a de kits à remonter. Annabel reste seule dans le gouffre attendant le retour de Bruno. Ensuite, elle déséquipe seule la totalité des agrès. En tête sur le retour Phil s’est retrouvé le pied en l’air et dû se rétablir à la verticale pour continuer sa progression ascendante. C’est au pied de la coulée de calcite active, à la sortie des ressauts successifs et du haut du dernier grand puits incliné que nous décidons de remonter : Il est 16h. Nous sortons du gouffre de nuit, les phares d’une voiture passe en contre bas. Il est 19h15.
Pendant ce temps Paul s’inquiéte de ne pas nous savoir remontés. Il va et vient en voiture (et à pied) au fond de la vallée sèche, sans trouver le sentier qui mène à la grotte. Au paroxysme de son inquiétude, il décide de contacter Néant de Paris, Hubert qui était en Bretagne et JF probablement en spéléo dans l’Aveyron afin de localiser le sentier empreinté.
De retour chez Paul, Bruno est souffrant mais tout se termine bien aux urgences de Brive la Gaillarde. En effet, les calculs rénaux de Bruno permettront à Philippe de racheter son abandon de kits en le conduisant à l’hôpital après le repas et la dégustation du pastis (gâteau acheté par Paul). Ils rentreront tous deux à 4h du matin.
Pendant que certains se promène dans le Doubs, Yves a tenté de donner le goût de la première à ses deux fils, Florian et Guillaume, en les emmenant visiter la salle récemment découverte. Sur place, il y a déjà du monde qui travaille : Pierre, Nicolas, Noël.
Photo @flawleger
Néand nous conte leurs exploits du jour :
« A notre arrivée vers 10h, nous croisons Noël qui vide les bennes à la brouette. Nous continuons vers le fond, et nous rejoignons Pierre et Nicolas à la vasque d’argile, en train de faire des observations géologiques. Avant d’essayer de poursuivre le réseau en haut de la faille, nous essayons d’aller voir le laminoir un peu avant le fond.
Yves s’insinue dans l’étroiture, et se coince. Guillaume lui passe un marteau, et passe par dessous, dans un passage qui semble plus large, bientôt suivi par Florian. Ils finissent par déboucher dans une salle, où ils attendent la fin de la désincarcération d’Yves. Je fini par les rejoindre, pour constater qu’effectivement, c’est très joli et prometteur. Plusieurs départs sont entrevus. La suite est parcourue pendant une vingtaine de mètres, jusqu’à une vasque d’argile sèche, qui laisse un vide d’une dizaine de cm au plafond. Cette nouvelle galerie est dans le prolongement de la faille…
La direction générale s’oriente maintenant vers l’amont de la rivière des robots…on peut rêver ! Sortie pour enfin manger 15h. »
Le nouveau fond !
ParticipantSCOF : Yves Exterieurs : Floriant et Guillaume
Nous partons à 9h45 sous un soleil splendide et une température estivale (18).
Paul nous accompagne jusqu’au parking situé au bord de la route.
Après 100m de cheminement, nous arrivons à la grotte.
Sous l’œil vigilant et pédagogue de Bruno, Annabel équipe une main courante afin de dépasser un P15, qui débouche sur un petit ressaut. Annabel équipe une autre main courante et le p 30, arrivés en bas nous découvrons une diaclase. Nous arrivons ensuite au p40 qui commence par un plan incliné avec une tête de puit au plafond à fractionner. (Difficile à équiper car pas d’appuis au niveau des pieds). Nous descendons presque jusqu’en bas. Rencontre d’un groupe du CDS de Montoban dirigé par Marine en haut du P40. Annabel continu l’équipement souhaitant arriver au fond. Remontée à 10m du fond car Philippe avait froid et nous attendait plus haut en discutant avec Marine et ses 7 spéléologues. Désinstallation du p40 par Annabel et du reste par Philippe (p27 et main courante).
Nous ne prenons pas de déjeuner pour progresser sans être dérangés par le groupe de Montoban.
Une colonie de chauve-souris (environ 100) est dérangée par les allers-retours et se déplace un peut plus loin.
Après la sortie de trou, visite des rues désertées de Gramat (jour férié)
Retour à Couzout pour le dîner préparé par Paul : poulet fermier et pommes de terres
Josselin a improvisé un interclub pour aller au Chtulu démoniaque (Aude), et ainsi prolonger sa découverte. Gaël (AVENS) et Maya (CAF Perpignan/GEK) ont répondu à l’appel. Etant sur place, Luc a suivi le mouvement. Il s’agissait de leur première visite, et ils n’ont pas été déçus! Nous supposons être arrivés au Miskatonic. A noter que depuis la dernière visite de Josselin, un balisage a été mis en place à l’occasion du T-RECS Camp.
La prochaine fois nous visons d’avancer encore plus loin, ou de passer par la seconde entrée.
ParticipantSCOF: Josselin Participants externes : Gaël, Maya, et Luc TPST : 7-8 h
Direction Bugarach pour voyager au cœur de la « montagne inversée » (pour en savoir plus : Spelunca 125 – 2012). Après avoir remonté à la fraîche un affluent temporaire de la rivière de la Blanque, Josselin et Luc ont atteint l’entrée artificielle du Bufo Fret (Aude). Ils sont ensuite rentrées dans le réseau pour la première fois. C’est assez rare de visiter un réseau en remontant plutôt qu’en descendant. L’équipement en fixe est propre. Notre repérage rapide nous a permis d’atteindre le grand balcon.
Direction le Bufo FretEchelle en fixeL’entrée artificielleLuc dans les boyauxArrêt à la plage du lac des lutins
Sur le retour, Josselin a amené Luc découvrir les vins locaux au Comptoir de l’Agly à Caudiès-de-Fenouillèdes (une double découverte pour lui).
Luc et Mylène qui étaient des anciens du SGHS, ont rejoint Josselin sur son lieu de vacances dans l’Aude. Cela leur a donné envie de faire une virée souterraine. Josselin leur a proposé une visite de la Muraille du diable, accessible par un tunnel ferroviaire aujourd’hui désaffecté. La visite offre de beaux points de vue sur la rivière Aude et un peu de progression sur corde.
Participant SCOF : Josselin Participants externes : Luc et Mylène TPST : 1-2 h
A la suite de l’acquisition du livre « Le Gros Cerveau – Vie et histoire du massif Grottes et Gouffres », Josselin s’est dit pourquoi ne pas faire du repérage malgré la canicule. Il est donc allé en solitaire au niveau de l’observatoire d’Ollioules (Var) où il y a de super points de vue sur les gorges d’Ollioules et sur la ville de Toulon. Son repérage lui a permis de trouver plusieurs trous :
Le gouffre Hélios;
La grotte Eos;
La grotte du docteur Dalger.
Pour les deux premières, seules les entrées ont été trouvées. Il faudra revenir avec un peu de cordes pour aller plus loin. Accéder à la dernière n’a pas été évident puisqu’un écran de verdure cache son ouverture. La grotte est petite mais elle réserve une vue insolite sur les Gorges d’Ollioules.
Vue du Gros CerveauEntrée du 3ème trouLes gorges d’Ollioules
Le SCOF était en Seine Maritime pour visiter la grotte des Petites Dalles. Nos guides Catherine, Joël et Jean-Pierre, après nous avoir généreusement offert des gâteaux typiques normands, nous ont fait découvrir les impressionnants travaux de désobstruction de la grotte. Durant nos 3h sous terre, nous avons entre autres pu observer les belles stratifications des argiles et des strates de ferromanganèse, des inclusions de silex vernis, et quelques « bétoires ». Lors de notre exploration souterraine, nous avons également croisé de nombreux rhinolophes, grands et petits. Pour finir, nous nous sommes baladés sur la plage, histoire de voir les falaises normandes avant de repartir en région parisienne.
Vue sur le front de tailleYves ailleurs qu’à Caumont ?!Stratification des sédimentsVisite avec Joël
Nous avons vu pour la première une « chauve-souris branchée ».
TPST : 3 h
Participant SCOF : Audrey, Josselin, Nicolas et Yves
La spéléo pour tous !
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