Bruno, Annabel et Kit sont arrivés au viaduc des Fauvettes vers 11h. Après plusieurs mois sans entraînement, il était crucial pour Kit de venir s’échauffer avant le week-end prévu dans le Lot la semaine suivante.
Une fois arrivée, et en vue de cette échéance, Annabel a équipé trois cordes, dont deux en double avec fractionnement et vire sous la voûte. L’équipement en double a permis à Bruno d’encadrer Kit pour une descente assistée.
Après plusieurs descentes, remontées du groupe et exercices sur la vire, Annabel a commencé le déséquipement vers 16h30, pendant que Bruno et Kit s’apprêtaient à ranger le matériel.
Le groupe a quitté les lieux à 17h45.
Participants SCOF : Annabel, Bruno et dorénavant Kit Rédactrice du CR : Annabel
Annabel, Bruno et Josselin sont de vrais irréductibles de l’entraînement au viaduc des Fauvettes.
Dans la matinée, Josselin proposa d’investiguer une nouvelle zone, située à l’extrémité opposée du viaduc, histoire de casser les habitudes. Tout le monde enfila son matériel avec enthousiasme.
Annabel installa une corde avec pour objectif de travailler les déviations, sous l’œil attentif de Bruno.
De son côté, Josselin prit de la hauteur pour équiper une vire aérienne suivie d’une descente d’environ 20 mètres.
Bruno proposa quelques optimisations sur l’équipement de Josselin afin de limiter un frottement au niveau d’un point de contact, ce qui mena à l’ajout d’une déviation. Il en profita ensuite pour faire quelques montées et descentes sur les cordes en place.
Après le repas, chacun déséquipa la ligne montée par un autre, dans une belle synergie d’équipe.
L’après-midi fut placée sous le signe de la technique, avec un exercice d’assistance sur main courante. Le scénario : une rupture d’amarrage avec une personne inconsciente à dégager. Une première pour les trois, et un exercice très concluant !
Quelques points d’amélioration ont été identifiés :
Réaliser un nœud de pêcheur du côté de la longe pour éviter la perte de la dyneema au niveau de la microtraction lors des manipulations.
Connecter le bloqueur de la personne à secourir sur une poignée longée, afin d’éviter qu’il ne se désengage si la dyneema sort inopinément du descendeur.
La prochaine fois, l’objectif sera de combiner cet exercice avec une descente complète. À suivre !
Annabel, Bruno et Josselin sont toujours motivés pour s’entraîner sur le viaduc des Fauvettes, et ils ont même proposé à Romain (CAF Nancy) de se joindre à eux. Bruno s’était limité à équiper la rambarde dans la matinée. Il préféra ensuite chapeauter Annabel et Romain en leur donnant des conseils avisés de spéléologue. De son côté, Josselin équipa une voie partant de la rambarde, passant sous l’arche, suivie d’une petite vire avant de redescendre. Après le départ de Josselin vers 14 h, nous avons déjeuné, puis repris l’entraînement, partiellement sous la pluie. Annabel a déséquipé les deux cordes et nous sommes rentrés vers 17 h sur le parking.
Le dimanche 10 mars, un interclub a eu lieu au Château d’Eau de Saint-Escobille, grâce à l’invitation de François (GSP-SC), un pompier à la retraite autorisé par la mairie à occuper ce site unique, qu’il a aménagé en spéléodrome. Annabel, Josselin et Bruno (SCOF) étaient présents pour l’événement, tout comme Éric et Geoffrey (SCCM).
Les visiteurs sont arrivée vers 10-11h et ont été accueillie par François, qui leur a présenté le château d’eau aménagé pour la spéléologie, avec divers travaux adaptés à la pratique. Un parcours d’entraînement a été conçu avec des fractionnements, des vires, un tuyau de 60 cm pour l’exercice des passages étroits, et des cordes avec passages de nœuds.
Le déjeuner a eu lieu sur place. La journée s’est terminée par l’observation d’un puits de 25 mètres. Le groupe a quitté les lieux vers 17h pour un retour vers 18h.
Après quelques jours neigeux, le redoux est de retour en Ile-de-France. Nous en profitons pour organiser une initiation à Kit et quelques exercices techniques au viaduc des fauvettes.
Josselin en a profité pour montrer ce qu’il a appris au stage PASS 2024. Un bref aperçu en vidéo :
Kit a décidé de nous rejoindre pour la saison 2025.
Lever 8h, petit déjeuner et départ avec Paul à 9h45.
Un petit chemin pentu mène à l’entrée, Philippe passe la main à Annabel pour l’équipement. Anna prendra soin de purger les paliers. Installation de la MC à un arbre jusqu’au Y qui demande de trouver les bons appuis sur les bords du gouffre.
Passage d’un ramping dans lequel Annabel effectue un retournement pour se retrouver les pieds devant. Nous prenons conscience que le gouffre est chargé en CO2 et nous nous essoufflons rapidement. Difficulté au fractio pour Annabel: la poignée étant trop loin elle ne parvient pas à la détacher car sa longe courte trop longue l’empêche d’y accéder. Descendue trop bas pour atteindre les points d’amarrages, elle doit remonter au jumar (la corde inclinée est moins accessible).
Essoufflé car déjà malade, Philippe fait demi-tour et nous attend à l’entrée des puits étroits où nous avions mangé. Pour palier à cette absence Bruno doit faire autant d’allers retours qu’il y a de kits à remonter. Annabel reste seule dans le gouffre attendant le retour de Bruno. Ensuite, elle déséquipe seule la totalité des agrès. En tête sur le retour Phil s’est retrouvé le pied en l’air et dû se rétablir à la verticale pour continuer sa progression ascendante. C’est au pied de la coulée de calcite active, à la sortie des ressauts successifs et du haut du dernier grand puits incliné que nous décidons de remonter : Il est 16h. Nous sortons du gouffre de nuit, les phares d’une voiture passe en contre bas. Il est 19h15.
Pendant ce temps Paul s’inquiéte de ne pas nous savoir remontés. Il va et vient en voiture (et à pied) au fond de la vallée sèche, sans trouver le sentier qui mène à la grotte. Au paroxysme de son inquiétude, il décide de contacter Néant de Paris, Hubert qui était en Bretagne et JF probablement en spéléo dans l’Aveyron afin de localiser le sentier empreinté.
De retour chez Paul, Bruno est souffrant mais tout se termine bien aux urgences de Brive la Gaillarde. En effet, les calculs rénaux de Bruno permettront à Philippe de racheter son abandon de kits en le conduisant à l’hôpital après le repas et la dégustation du pastis (gâteau acheté par Paul). Ils rentreront tous deux à 4h du matin.
Nous partons à 9h45 sous un soleil splendide et une température estivale (18).
Paul nous accompagne jusqu’au parking situé au bord de la route.
Après 100m de cheminement, nous arrivons à la grotte.
Sous l’œil vigilant et pédagogue de Bruno, Annabel équipe une main courante afin de dépasser un P15, qui débouche sur un petit ressaut. Annabel équipe une autre main courante et le p 30, arrivés en bas nous découvrons une diaclase. Nous arrivons ensuite au p40 qui commence par un plan incliné avec une tête de puit au plafond à fractionner. (Difficile à équiper car pas d’appuis au niveau des pieds). Nous descendons presque jusqu’en bas. Rencontre d’un groupe du CDS de Montoban dirigé par Marine en haut du P40. Annabel continu l’équipement souhaitant arriver au fond. Remontée à 10m du fond car Philippe avait froid et nous attendait plus haut en discutant avec Marine et ses 7 spéléologues. Désinstallation du p40 par Annabel et du reste par Philippe (p27 et main courante).
Nous ne prenons pas de déjeuner pour progresser sans être dérangés par le groupe de Montoban.
Une colonie de chauve-souris (environ 100) est dérangée par les allers-retours et se déplace un peut plus loin.
Après la sortie de trou, visite des rues désertées de Gramat (jour férié)
Retour à Couzout pour le dîner préparé par Paul : poulet fermier et pommes de terres
Annabel est tellement motivée pour équiper la semaine prochaine, lors de la sortie dans le Lot, qu’elle a demandé à faire un entraînement pour être au top ! Bruno et Josselin sont également présents.
En bref, le programme de la journée a été le suivant : équipement de deux voies de 20 à 30 m, conversion, passage de nœud, mise en place du descendeur pour une étroiture descendante, technique de réchappe en descente, et enfin déséquipement.
En fin de séance, Annabel et Bruno ont consulté les topographies pour la future sortie.