Nous retrouvons le groupe vers 10h15 au parking du bac de La Bouille. Nous nous rendons alors en convoi au parking du pylône, où une chasse est en cours.
Après équipement des 8 participants, nous allons faire une visite dans les galeries du pylône, où nous pouvons observer quelques chauves-souris, certaines étant plutôt dodues.
Nous ressortons vers 13h, et allons pique-niquer dans la carrière des maquisards.
L’après-midi sera consacrée à la visite traditionnelle dans les grandes carrières, l’usine, la galerie de l’écho et la galerie blanche, pour finir par la rivière des robots.
Sortie par la grande galerie, et retour aux voitures à 17h.
Lever 8h, petit déjeuner et départ avec Paul à 9h45.
Un petit chemin pentu mène à l’entrée, Philippe passe la main à Annabel pour l’équipement. Anna prendra soin de purger les paliers. Installation de la MC à un arbre jusqu’au Y qui demande de trouver les bons appuis sur les bords du gouffre.
Passage d’un ramping dans lequel Annabel effectue un retournement pour se retrouver les pieds devant. Nous prenons conscience que le gouffre est chargé en CO2 et nous nous essoufflons rapidement. Difficulté au fractio pour Annabel: la poignée étant trop loin elle ne parvient pas à la détacher car sa longe courte trop longue l’empêche d’y accéder. Descendue trop bas pour atteindre les points d’amarrages, elle doit remonter au jumar (la corde inclinée est moins accessible).
Essoufflé car déjà malade, Philippe fait demi-tour et nous attend à l’entrée des puits étroits où nous avions mangé. Pour palier à cette absence Bruno doit faire autant d’allers retours qu’il y a de kits à remonter. Annabel reste seule dans le gouffre attendant le retour de Bruno. Ensuite, elle déséquipe seule la totalité des agrès. En tête sur le retour Phil s’est retrouvé le pied en l’air et dû se rétablir à la verticale pour continuer sa progression ascendante. C’est au pied de la coulée de calcite active, à la sortie des ressauts successifs et du haut du dernier grand puits incliné que nous décidons de remonter : Il est 16h. Nous sortons du gouffre de nuit, les phares d’une voiture passe en contre bas. Il est 19h15.
Pendant ce temps Paul s’inquiéte de ne pas nous savoir remontés. Il va et vient en voiture (et à pied) au fond de la vallée sèche, sans trouver le sentier qui mène à la grotte. Au paroxysme de son inquiétude, il décide de contacter Néant de Paris, Hubert qui était en Bretagne et JF probablement en spéléo dans l’Aveyron afin de localiser le sentier empreinté.
De retour chez Paul, Bruno est souffrant mais tout se termine bien aux urgences de Brive la Gaillarde. En effet, les calculs rénaux de Bruno permettront à Philippe de racheter son abandon de kits en le conduisant à l’hôpital après le repas et la dégustation du pastis (gâteau acheté par Paul). Ils rentreront tous deux à 4h du matin.
Nous partons à 9h45 sous un soleil splendide et une température estivale (18).
Paul nous accompagne jusqu’au parking situé au bord de la route.
Après 100m de cheminement, nous arrivons à la grotte.
Sous l’œil vigilant et pédagogue de Bruno, Annabel équipe une main courante afin de dépasser un P15, qui débouche sur un petit ressaut. Annabel équipe une autre main courante et le p 30, arrivés en bas nous découvrons une diaclase. Nous arrivons ensuite au p40 qui commence par un plan incliné avec une tête de puit au plafond à fractionner. (Difficile à équiper car pas d’appuis au niveau des pieds). Nous descendons presque jusqu’en bas. Rencontre d’un groupe du CDS de Montoban dirigé par Marine en haut du P40. Annabel continu l’équipement souhaitant arriver au fond. Remontée à 10m du fond car Philippe avait froid et nous attendait plus haut en discutant avec Marine et ses 7 spéléologues. Désinstallation du p40 par Annabel et du reste par Philippe (p27 et main courante).
Nous ne prenons pas de déjeuner pour progresser sans être dérangés par le groupe de Montoban.
Une colonie de chauve-souris (environ 100) est dérangée par les allers-retours et se déplace un peut plus loin.
Après la sortie de trou, visite des rues désertées de Gramat (jour férié)
Retour à Couzout pour le dîner préparé par Paul : poulet fermier et pommes de terres
Ce samedi a eu lieu la soirée biospéléologie du CDS91, qui a été animée par Nicolas. Le SCOF a répondu présent. Elle s’est déroulée aux Étangs de Hollande sous les conseils avisés de Yves. Une collègue du club de géologie de Clamart, Martine, a également participé à l’évènement. Après un petit picnic, Nicolas nous a fait une petite présentation sur nos amis les chiroptères, leur sonar et les techniques pour les étudier. Il était sérieux quant il disait que c’était sa passion. Ensuite, ayant appris que nous serions le seul club du 91, nous sommes donc allés au bord d’un des étangs pour attendre le coucher du soleil, et la sortie des chauve-souris.
Elles se sont faites un peu prier, mais une fois l’heure venue, nous en avons pris plein les yeux et plein les oreilles ! Nous avons pu écouter au détecteur hétérodyne, et voir aux jumelles infrarouge de nombreuses pipistrelles et de nombreux murins en pleine partie de chasse au-dessus de l’étang. Une belle occasion de voir en activité celles que nous ne croisons d’habitude qu’endormies …
Participants SCOF : Josselin, Nicolas, Philippe et Yves Participante externe : Martine
Annabel nous raconte tout : « Nous sommes arrivés à 10h30. Alice, Bruno, Philippe et moi étions de la partie. Bruno et Philippe ont installé deux cordes, tout comme moi de mon coté. Ayant envie de challenge, Philippe a installé un parapluie belge. Alice s’est exercée en première, suivi par moi-même. Je trouve qu’il s’agit d’un exercice qui demande une manipulation plus sportive du matériel. Nous avons déjeuner entre temps. Après quelques descentes et remontées supervisées par professeur Bruno (qui a encadré Alice), nous avons désinstallé les cordes vers 15h30 avant de rejoindre les voitures. Il faisait chaud et beau 🙂 »
Participants SCOF : Annabel, Bruno et Philippe L’initiée : Alice
Alexandra et Nicolas avaient réalisés leur batême de spéléologie à la grotte de la Malatière et la grotte de la Tuilerie le week-end du 18-19/12/2021. Ils se sont rapprochés de Philippe pour retenter l’expérience. Nous voilà donc au viaduc pour une remise en jambe pour Alexandra et Nicolas avant leur seconde initiation dans le Doubs.
Participants SCOF : Annabel, Bruno, Philippe Les initiés : Alexandra et Nicolas
Tous les détails de ce super week-end dans le compte-rendu d’Annabel en cliquant sur le texte. En bref, visite du gouffre du Petit Siblot et de la grotte de la Malatière.
Nous sommes partis le vendredi 23 / 02 vers 12 h à deux voitures. Contenu de la voiture 1 : Bruno, Josselin, Audrey et Nicolas. Dans la voiture 2, voyageaient Philippe, Keltia et Annabel. Après 5 heures de route, avec escale, nous sommes arrivés à l’Intermarché de Villersexel afin de procéder au ravitaillement pour le weekend. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le gîte de la Malatière où le propriétaire nous attendait. Nous avons investis les lieux assez rapidement et Annabel, aidée de tous, s’est chargée de préparer le dîner : « des gâteaux-pizza ». Puis au lit rapidement afin d’être prêt à partir au plus vite le lendemain pour la grotte du Petit Siblot. Samedi matin 10 h, direction le Petit Siblot. Audrey et Josselin ont équipé l’entrée du premier puit de 7 mètres. Son passage étroit rend l’accès intéressant. Nous avons progressé jusqu’au puit de 18 mètres, en croisant quelques étroitures, volumes audacieux et piles d’assiettes (concrétions), où nous avons croisé un autre groupe arrivé avant nous dans la grande salle. Nous déjeunons dans la grande salle, Josselin en profite pour installer sa GoPro sur trépied et faire quelques photos. Sur le retour, nous croisons quelques chauve-souris (merci Nicolas !). Annabel déséquipe sous l’œil avisé de Bruno. La sortie étroite de la grotte s’avère plus délicate que l’entrée. Se hisser « centimètre par centimètre » semble être la meilleure option pour sortir. De retour au gîte, Keltia se met à l’œuvre et nous prépare une tagine au poulet/pruneaux bien méritée. Nous prévoyons une seconde sortie à la Malatière le dimanche matin proche de notre hébergement. Levés plus tôt pour un départ à 9 h. L’équipement est effectué par Josselin et Audrey, Bruno et Philippe ajoutent un point d’attache supplémentaire (équipement triangulaire) pour une sécurité optimale (zone humide et glissante). Après un puit de 10 mètres, nous avons à descendre un amoncellement de pierres glissantes au bout desquelles on découvre une multitude de stalactites, stalagmites, draperies et coulées. Nous arrivons à un puit de 6 mètres qui débouche sur une grande galerie ponctuée de deux petites remontées équipées cordes à nœuds et de mains-courantes. Nous finissons par un passage étroit appelé « la boîte aux lettres » que seule Audrey franchi pour découvrir le début du « métro », une large galerie qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Demi-tour afin de rentrer rapidement pour ranger le matériel, déjeuner, effectuer le ménage du gîte et reprendre la route. Arrivés à 20h30 sur le parking du rdv initial.
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