Archives par mot-clé : BRUNO

ROCHOTTE – 07-09/11/2025

07/11/2025 – Arrivée

En route vers le gîte de la Clairière de Francheville, nous avons croisé sur une aire d’autoroute, par le plus heureux des hasards, les membres du SCCM, en partance pour une virée dans le Doubs. Cela a été l’occasion de partager un repas convivial tous ensemble.

À notre arrivée au gîte, sur le coup de minuit, des spéléologues franco-belges du club Stalacs ont tenté de nous convaincre de modifier notre plan d’exploration du week-end : « Allez donc faire un tour au gouffre du Soucy, et vous pourrez ensuite passer sur nos cordes pour la traversée de la Combe aux Prêtres ! »

Après une courte discussion en interne et en l’oubli du vin par Philippe, nous avons finalement décidé de nous mettre au lit et de mettre le réveil à 7h00 pour réfléchir à tête reposée avant de prendre une décision.

08/11/2025 – Rochotte

Le réveil sonna à 7h00 : les yeux encore collés, tout le monde se motiva tant bien que mal pour déjeuner. Inutile de discuter longtemps — l’objectif du jour était clair : entrer par Rochotte.

Josselin prépara rapidement les kits avec l’aide de Philippe, tandis que Bruno et Kit s’attelaient à concocter une bonne salade de pâtes pour la journée.

Nous étions en train de terminer de nous équiper lorsque nous avons vu arriver une équipe de spéléos belges, venus en éclaireurs pour savoir si quelqu’un se rendait vers Rochotte.

Philippe remonta alors au gîte avec le Rifter, tandis que les trois compères prirent la direction de l’entrée du gouffre. Les Belges lui proposèrent gentiment de le redescendre avec leur véhicule plus tard, ce qui lui fit gagner une bonne demi-heure de marche.

Josselin équipa Rochotte vers 9 h 30, suivi de près par Bruno, qui réajustait si nécessaire l’équipement tout en encadrant Kit. Philippe fermait la marche.

Une fois en bas, nous fîmes une longue pause repas avant de nous engager dans la Combe aux Prêtres, en prenant notre temps pour profiter du réseau tantôt au sec et mouillé jusqu’aux fesses, mais aussi pour aider les Belges à trouver la chatière nécessaire pour leur traversée.

Philippe et Kit montèrent en tête, partant chercher le Rifter pour récupérer Bruno et Josselin à la sortie du trou. Bruno termina de déséquiper vers 18 h 30.

De retour au gîte vers 19h30, le repas était en cours. Les Stalacs avaient compris notre détresse pour l’apéro en nous proposant d’acheter de la bière belge. Le principe était simple : un bâton = une bière achetée! De belles découvertes pour certains !

Kit nous prépara un super repas avec des boulettes de bœuf, qui avait un franc succès (voir assiettes vides ci-dessous).

09/11/2025 – Visite de carrière annulée

Dimanche, c’est grasse matinée. Le réveil est réglé à 7h30 ! Il fallait quitter le gîte pour 10h00.

Nous pensions ensuite aller à la carrière de Mâlain, mais une fois sur place les coups de feu des chasseurs nous ont rapidement dissuadés d’y mettre les pieds. Nous avons nettoyé le matériel dans un improbable mais sympathique ruisseau sur le chemin d’accès à la carrière, le temps était clément.

Retour en Ile-de-France vers les 16h00-17h00.

Particpants SCOF : Bruno, Josselin, Kit & Philippe.
Rédacteurs : Le groupe

INVENTAIRE MATERIEL 2025 – 30/08/2025

Le contrôle des EPI a été réalisé tout au long de la journée par Bruno, Josselin, Isabelle et Philippe.

Quelques faits marquants :

  • Des essais pour thermo-marquer les mousquetons plutôt que les graver ou poinçonner ont été réalisées pour se conformer aux préconisations de la fédérations. Affaire à suivre sur le plan utilisation.
  • Bruno nous avait préparé un bon repas pour l’occasion.
  • Cela faisait plusieurs années que nous n’avions pas utilisé les canots Padirac. A notre grande surprise, il n’avait pas été nettoyé à la derniere utilisation depuis la dernière sortie SGHS pour modifier le pont de singe dans la Combes aux prêtres (soit plus de 4 ans). Des essais de gonflage avaient été faits, et Bruno remarqua que l’un d’eux nécessitait une maintenance.
  • L’ensemble du matériel a ensuite été rangé sur les étagères. Les informations consignées dans le tableau Excel.

Participants SCOF : Bruno, Isabelle, Josselin & Philippe
Rédacteur : Josselin

LA GRANDE VIRE – 25/05/2025

Après avoir lavé les cordes de la dernière sortie chez Bruno, Annabel et Bruno sont allés au viaduc pour un entraînement sur vire. En effet, des membres du CDSC 91 avaient équipé l’intégralité de la partie latérale du viaduc pour des exercices sportifs, répartis en deux sections : A et B. La section A étant la plus accessible, ils ont commencé par celle-ci.

Après 4 heures à franchir plusieurs vires, dont une vire au plafond – franchie non sans effort par Annabel – nous avions à peine atteint la moitié de la section A. Autant dire que le niveau de difficulté était élevé. La rencontre de cordistes et de pompiers nous l’a confirmé.

Annabel et Bruno ont décidé d’arrêter à 16 h et, fourbus par cette expérience, ils sont rentrés directement.

Participants SCOF : Annabel et Bruno
Participation : 4 h
Rédacteur/trice(s) : Annabel

LE SCOF DANS LE LOT J4 – 11/05/2025

Grotte de Combe Cullier

Le dimanche matin, au réveil, nous découvrons une pluie soutenue. Cela ne motive pas beaucoup les troupes à équiper l’Igue du Couzul de Sénaillac, surtout que nous nous sommes couchés assez tard la veille et que la fatigue commence à se faire sentir.
Finalement, après plusieurs tergiversations et la recherche de lavoirs couverts pour le nettoyage, nous décidons de laver le matériel dans des sauts avec le jet d’eau de Paul, abrités sous l’auvent du garage. Nous ferons tout sauf les combinaisons, car sur la route du retour, nous prévoyons de passer à La Cave visiter la Grotte de Combe Cullier, qui est sans argile et sèche.
Nous ne lavons pas non plus les cordes (pas très pratiques dans des seaux) ; Paul les ramènera sales chez Bruno, et l’équipe se donnera rendez-vous chez lui pour les laver.

Le nettoyage se déroule donc dans la bonne humeur. Nous rangeons toutes nos affaires personnelles dans la voiture d’Annabel, nettoyons nos chambres pour laisser place nette, puis mangeons tous ensemble une dernière fois — et c’est parti pour la Grotte de Combe Cullier.
C’est une très belle découverte qui vaut vraiment la visite. Les conduits forcés sont impressionnants, et l’exploration est ludique, avec de petits passages, quelques rampings courts, une corde à nœuds, etc. La combe elle-même dégage une ambiance magique.

L’entrée de la cavité
Paysages de Combe Cullier

En plus, à la sortie, le soleil avait percé et le beau temps était revenu ! Que vouloir de plus ?

Retour sur Paris sans encombre. Merci au SCOF de l’accueil pour cette fin de camp.

Un habitant de la Grotte de Combe Cullier nous souhaite « Bonne route »

Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit
Participant externe : Vicki
TSPT : 1h30
Rédactrice : Vicki

LE SCOF DANS LE LOT J3 – 10/05/2025

Igue Saint Martin

Objectif : qu’Annabel équipe jusqu’à -110, car elle n’avait pas pu le faire la dernière fois, faute de temps. Paul nous accompagne jusqu’à l’entrée.
Vicki et Kit partent, comme d’habitude, en mini-rando (2 heures) dans les parages pour laisser du temps à l’équipe de pointe. Ils montent sur la colline au-dessus de l’Igue, traversent champs et sous-bois pour prendre des photos de fleurs et d’insectes, passent devant une bergerie en ruines, admirent la vue, puis redescendent par une combe jusqu’au chemin qui passe devant l’Igue pour retrouver la voiture.

Les fleurs mystérieuses foisonnent !

Mais pas que…

Puis, Kit et Vicki s’équipent et rejoignent les deux autres au niveau du replat, dans le dernier puits incliné, où tout le monde pique-nique (vers 15h).

Equipement de l’entrée de l’igue
Paysage du plafond

Nous sommes au -110 vers 17h45. Après une brève exploration de la galerie du fond et de ses sapins d’argile, la remontée commence, avec Vicki en tête pour guider Kit, puis Bruno et Annabel qui déséquipent.

Vicki en haut du dernier plan incliné

Nous sommes tous sortis à 21h ; il fait encore jour, mais de justesse. Anecdote de la remontée : en bas du premier puits en partant de l’entrée, Vicki a l’impression de sentir la corde au-dessus d’elle bouger, telle une araignée sur sa toile, mais elle ne voit personne en haut du puits. En montant cependant, elle entend des voix là-haut. Mais quand elle arrive, il n’y a personne.

En sortant du trou, elle remarque que la petite fiche d’informations — contacts, règlements, etc. — pour la cavité a été détachée de la planche fixée à l’arbre et posée dépliée, avec le texte visible, au milieu du sentier d’accès. Est-ce un message subliminal ? Des badauds se seraient-ils aventurés dans la grotte en s’agrippant à nos cordes ? La cavité serait-elle hantée ?

En tout cas, elle est belle, et l’acoustique est exemplaire — de plus, nous n’avons détecté aucun signe de CO₂ cette fois-ci.

Mots clés pour Kit : « ne lâche pas la corde », « ne perds pas la poignée », « ne te bute pas sur le nœud », « sers à gauche » et « demi-clé » !

Encore bravo à Annabel pour son endurance !

Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit
Participant externe : Vicki
TSPT : 11h00 (pour Annabel et Bruno) et 7h30 pour Kit et Vicki
Rédactrice : Vicki

LE SCOF DANS LE LOT J2 – 09/05/2025

Abîme de la Crouzate

Objectif : qu’Annabel équipe jusqu’au fond, car la dernière fois, ils avaient dû faire demi-tour faute de temps. Arrivée aux abords de la cavité vers 10h30. Annabel et Bruno partent équiper, tandis que Kit et Vicki vont se promener sur le causse à proximité.

Devant l’entrée de la Crouzate : l’équipe de pointe prête au départ.

ll fait beau, et nous avons environ 1h30 pour nous balader pendant que l’équipement se met en place. L’objectif initial : l’Igue des Barthes.
Nous commençons par suivre le chemin qui part du parking de la cavité, mais il prend fin au bout d’une demi-heure, en plein milieu de la garrigue. Nous abandonnons l’idée d’atteindre l’Igue des Barthes et décidons de revenir à notre point de départ en effectuant une boucle à travers les bois.

Nous suivons des sentiers de sangliers, nous faufilons entre les buissons piquants, et admirons les différentes fleurs locales : orchidées de plusieurs sortes, fleurs jaunes, blanches, lichens, mousses, etc.
Nous réussissons à retrouver le parking vers 12h30. On s’équipe, puis on s’engouffre sous terre.

Kit a été assez impressionné par le vide et le sol glissant en arrivant à la vire. Il a failli perdre sa poignée en se délongeant à la fin de la vire, mais — ouf ! — en tombant, la poignée reste coincée entre sa cuisse et la paroi.
On rejoint Bruno et Annabel en bas du P24 ; ils sont en train d’équiper la suite, mais… il manque environ 10 mètres de corde pour atteindre le fond. Bizarre !
Ils remontent, un peu déçus, et on mange tous ensemble à la base du P24.

Vicki et Kit commencent à remonter pendant que Bruno et Annabel déséquipent. Vicki décide d’installer un double amarrage en bas du R5 et — tiens donc — découvre au fond du kit une corde de 50 m jamais utilisée. Pas étonnant que les équipiers n’aient pas atteint le fond de la cavité !
Retour au gîte après quelques courses rapides à Gramat. Annabel nous prépare un rougail de poulet, suivi de pastèque. On prépare les kits pour le lendemain, puis on se couche vers 23h.

Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit
Participant externe : Vicki
TSPT : 10h50 à 17h50 = 7h
Rédactrice : Vicki

LE SCOF DANS LE LOT J1 – 08/05/2025

Arrivée des Scofiens et Gibert 1

Les Scofiens doivent arriver en début d’après-midi. Vicki a commencé à vider sa boîte mail petit à petit (153 messages en une semaine) et attaque la relecture d’un article scientifique reçu pendant sa première semaine de vacances. Paul a un rendez-vous à Gramat, ce qui lui laisse du temps pour travailler tranquillement. Une fois l’article envoyé, elle aide au jardinage — désherbage des framboisiers. Ah, les petits plaisirs des tâches domestiques.

Finalement, les Scofiens arrivent vers 16h30 après avoir fait les courses. On décide d’aller visiter Gibert 1 (un P24 qui donne sur le cône d’une doline d’effondrement), situé juste à côté (à 15 minutes). Il faut demander la permission de descendre à la dernière maison sur le chemin, en face du champ où se trouve la doline, dans un petit bosquet. L’ouverture est large et très belle, décorée d’une végétation luxuriante, de lianes qui pendent, etc.

L’entrée de Gibert 1 avec son décor de lianes.
Vue d’en bas du puit

Annabel équipe sous l’œil vigilant de Bruno. Pendant ce temps, Vicki installe une corde dans un grand chêne à proximité et fait faire des révisions de montée-descente à Kit.
Dès que la verticale est en place, Kit descend sans trop flipper, sous la surveillance de Vicki. Tout le monde se retrouve au fond, sur le cône de l’effondrement, vers 19h30. On décide de simplement mettre les lampes à fond pour éclairer le tour de la salle, sans explorer davantage, car Paul nous attend avec un dîner d’accueil.
Annabel déséquipe dans la foulée.

Annabel en plein travail de déséquipement !

De retour chez Paul, un dîner de roi nous attend : apéro avec whisky single malt écossais, salade d’endives, noix et gruyère, canard confit (encore un, mais cette fois-ci au four, accompagné de haricots verts et de pommes de terre rôties). En dessert, la fameuse tarte au vin du Quercy — un vrai régal — qu’on peut commander à la pâtisserie de la grande place de Gramat.

De gauche à droite : Annabel, Bruno, Paul, Vicki et Kit

Participants SCOFS : Annabel, Bruno, Kit et Paul
Participants externe : Vicki
TSPT : 3 h
Rédactrice : Vicki