À l’occasion du Téléthon, les pompiers de Dourdan ont organisé un événement alliant solidarité, sensations fortes et valorisation du patrimoine. Pendant deux jours, le donjon du château a accueilli deux tyroliennes et des descentes en rappel le long des murs. Ces animations, ouvertes à tous, ont permis de sensibiliser le public à la cause du Téléthon dans un cadre ludique et historique. L’événement a connu un vif succès grâce à l’engagement des bénévoles et à la participation enthousiaste du public.
Pour le bonheur des yeux, Josselin qui était sur place le 2ème jour a concocté cette vidéo :
Travaux concentrés sur l’élargissement de l’étroiture avec Néand et X : environ 1 m de long élargi de 20 cm en largeur. Cet élargissement a permis d’accéder à une cloche, dont le plafond est propre, signe possible de courant d’air passé. À droite, un départ visible sur un mètre, légèrement remontant. En face, c’est bouché. À gauche, pas d’évidence : il faudrait descendre, mais la zone est très humide, sans présence de silex.
Début de désobstruction dans la cloche avec extraction d’une dizaine de sacs. Le remplissage s’est fait en haut avec l’aide de seaux. À deux, le rythme était correct, mais pour la suite, une équipe de 3 à 4 personnes sera préférable pour travailler efficacement.
Keltia nous avait organisé une sortie d’initiation, repas et boissons compris, au viaduc des Fauvettes. Cette belle journée fut l’occasion de se retrouver entre plusieurs membres du club (Annabel, Keltia, Isabelle, Josselin et Philippe), de permettre à Albin de repratiquer et d’initier Alma aux techniques de déplacement sur corde sous l’œil bienveillant des plus expérimentés. Quelques moments forts de la journée en vidéo :
En bref, Alma est motivée pour passer le cap de l’initiation en cavité. Il ne reste plus qu’à programmer un petit week-end très prochainement !
Participants SCOF : Annabel, Keltia, Isabelle, Josselin & Philippe Participants externes : Albin & Alma Rédacteur/trice(s) : Josselin
Les travaux ont eu lieu à deux endroits : Laurence et Josselin ont poursuivi la topographie du réseau supérieur avec Louis, pendant que l’autre équipe avançait sur l’élargissement et la descente à l’entrée de l’étroiture. L’argile, très collante et lourde, rend la remontée des sacs au palan difficile. Le volume de déblais stocké au bas des Obstinés devient conséquent.
En creusant, nous avons rencontré des silex et des fragments de plancher de calcite, à l’extérieur puis à l’intérieur de l’étroiture. Celle-ci est courte (1,50 m) et étroite (environ 30 cm), ce qui complique le travail dans un espace exigu. En fin de journée, Guillaume a pu passer la tête dans un élargissement et observer un amas de sable graveleux touchant presque le plafond, avec deux petits conduits non franchissables.
L’élargissement du passage est envisagé, malgré la difficulté, pour permettre la suite de l’exploration.
Participants SCOF : Josselin, Yves Participant externe : Pierre, Laurence, Paul Alexandre, Raphael, Louis, Guillaume, Paul TSPT : 10h30-17h30 = 7h Rédacteur : Pierre
Le dimanche matin, au réveil, nous découvrons une pluie soutenue. Cela ne motive pas beaucoup les troupes à équiper l’Igue du Couzul de Sénaillac, surtout que nous nous sommes couchés assez tard la veille et que la fatigue commence à se faire sentir. Finalement, après plusieurs tergiversations et la recherche de lavoirs couverts pour le nettoyage, nous décidons de laver le matériel dans des sauts avec le jet d’eau de Paul, abrités sous l’auvent du garage. Nous ferons tout sauf les combinaisons, car sur la route du retour, nous prévoyons de passer à La Cave visiter la Grotte de Combe Cullier, qui est sans argile et sèche. Nous ne lavons pas non plus les cordes (pas très pratiques dans des seaux) ; Paul les ramènera sales chez Bruno, et l’équipe se donnera rendez-vous chez lui pour les laver.
Le nettoyage se déroule donc dans la bonne humeur. Nous rangeons toutes nos affaires personnelles dans la voiture d’Annabel, nettoyons nos chambres pour laisser place nette, puis mangeons tous ensemble une dernière fois — et c’est parti pour la Grotte de Combe Cullier. C’est une très belle découverte qui vaut vraiment la visite. Les conduits forcés sont impressionnants, et l’exploration est ludique, avec de petits passages, quelques rampings courts, une corde à nœuds, etc. La combe elle-même dégage une ambiance magique.
L’entrée de la cavité
Paysages de Combe Cullier
En plus, à la sortie, le soleil avait percé et le beau temps était revenu ! Que vouloir de plus ?
Retour sur Paris sans encombre. Merci au SCOF de l’accueil pour cette fin de camp.
Un habitant de la Grotte de Combe Cullier nous souhaite « Bonne route »
Objectif : qu’Annabel équipe jusqu’à -110, car elle n’avait pas pu le faire la dernière fois, faute de temps. Paul nous accompagne jusqu’à l’entrée. Vicki et Kit partent, comme d’habitude, en mini-rando (2 heures) dans les parages pour laisser du temps à l’équipe de pointe. Ils montent sur la colline au-dessus de l’Igue, traversent champs et sous-bois pour prendre des photos de fleurs et d’insectes, passent devant une bergerie en ruines, admirent la vue, puis redescendent par une combe jusqu’au chemin qui passe devant l’Igue pour retrouver la voiture.
Les fleurs mystérieuses foisonnent !
Mais pas que…
Puis, Kit et Vicki s’équipent et rejoignent les deux autres au niveau du replat, dans le dernier puits incliné, où tout le monde pique-nique (vers 15h).
Equipement de l’entrée de l’igue
Paysage du plafond
Nous sommes au -110 vers 17h45. Après une brève exploration de la galerie du fond et de ses sapins d’argile, la remontée commence, avec Vicki en tête pour guider Kit, puis Bruno et Annabel qui déséquipent.
Vicki en haut du dernier plan incliné
Nous sommes tous sortis à 21h ; il fait encore jour, mais de justesse. Anecdote de la remontée : en bas du premier puits en partant de l’entrée, Vicki a l’impression de sentir la corde au-dessus d’elle bouger, telle une araignée sur sa toile, mais elle ne voit personne en haut du puits. En montant cependant, elle entend des voix là-haut. Mais quand elle arrive, il n’y a personne.
En sortant du trou, elle remarque que la petite fiche d’informations — contacts, règlements, etc. — pour la cavité a été détachée de la planche fixée à l’arbre et posée dépliée, avec le texte visible, au milieu du sentier d’accès. Est-ce un message subliminal ? Des badauds se seraient-ils aventurés dans la grotte en s’agrippant à nos cordes ? La cavité serait-elle hantée ?
En tout cas, elle est belle, et l’acoustique est exemplaire — de plus, nous n’avons détecté aucun signe de CO₂ cette fois-ci.
Mots clés pour Kit : « ne lâche pas la corde », « ne perds pas la poignée », « ne te bute pas sur le nœud », « sers à gauche » et « demi-clé » !
Encore bravo à Annabel pour son endurance !
Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit Participant externe : Vicki TSPT : 11h00 (pour Annabel et Bruno) et 7h30 pour Kit et Vicki Rédactrice : Vicki
Nous reprenons la topographie à partir de la fin du “train”. Laurence à apporté un laser-mètre, un compas, un décamètre, un clinomètre un feutre, un carnet topo, une échelle… et tout le nécessaire.
Le démarrage est un peu laborieux. Pierre, en convalescence, descend directement et réceptionne le matériel que Neand lui fait parvenir à l’aide un petit bout de corde.
Le temps de faire la topo jusqu’à la désobstruction du fond, il est l’heure de manger. Après une pause bien méritée, Pierre reste à la désobstruction pour évaluer le travail à prévoir. Les trois autres continuent leur progression dans le méandre. Les visées sont courtes !
L’arrivée au Chaudron d’Or permet à Josselin de découvrir ces passages qu’il n’avait encore jamais exploré. Nous finissons le cheminement principal, gardant les diverticules pour la prochaine fois.
Nous récupérons Pierre en passant, et ressortis vers 18h. Laurence se chargera par la suite de remporter nos visées sur papier.
Prochaine séance de désobstruction le 24 mai.
Participants SCOF : Josselin et Néand Participants externes : Pierre et Laurence TPST : 8 h Rédacteur : Néand
Les Scofiens doivent arriver en début d’après-midi. Vicki a commencé à vider sa boîte mail petit à petit (153 messages en une semaine) et attaque la relecture d’un article scientifique reçu pendant sa première semaine de vacances. Paul a un rendez-vous à Gramat, ce qui lui laisse du temps pour travailler tranquillement. Une fois l’article envoyé, elle aide au jardinage — désherbage des framboisiers. Ah, les petits plaisirs des tâches domestiques.
Finalement, les Scofiens arrivent vers 16h30 après avoir fait les courses. On décide d’aller visiter Gibert 1 (un P24 qui donne sur le cône d’une doline d’effondrement), situé juste à côté (à 15 minutes). Il faut demander la permission de descendre à la dernière maison sur le chemin, en face du champ où se trouve la doline, dans un petit bosquet. L’ouverture est large et très belle, décorée d’une végétation luxuriante, de lianes qui pendent, etc.
L’entrée de Gibert 1 avec son décor de lianes.
Vue d’en bas du puit
Annabel équipe sous l’œil vigilant de Bruno. Pendant ce temps, Vicki installe une corde dans un grand chêne à proximité et fait faire des révisions de montée-descente à Kit. Dès que la verticale est en place, Kit descend sans trop flipper, sous la surveillance de Vicki. Tout le monde se retrouve au fond, sur le cône de l’effondrement, vers 19h30. On décide de simplement mettre les lampes à fond pour éclairer le tour de la salle, sans explorer davantage, car Paul nous attend avec un dîner d’accueil. Annabel déséquipe dans la foulée.
Annabel en plein travail de déséquipement !
De retour chez Paul, un dîner de roi nous attend : apéro avec whisky single malt écossais, salade d’endives, noix et gruyère, canard confit (encore un, mais cette fois-ci au four, accompagné de haricots verts et de pommes de terre rôties). En dessert, la fameuse tarte au vin du Quercy — un vrai régal — qu’on peut commander à la pâtisserie de la grande place de Gramat.
De gauche à droite : Annabel, Bruno, Paul, Vicki et Kit
Participants SCOFS : Annabel, Bruno, Kit et Paul Participants externe : Vicki TSPT : 3 h Rédactrice : Vicki
La Meuse offre de nombreuses opportunités d’activités dans les carrières, le temps d’un week-end, comme vous allez le découvrir.
Nuit d’arrivée (21/02/2025)
Le soleil s’était couché après avoir parcouru 200 km en ligne droite, et le premier convoi fit son apparition à la Maison Lorraine de la Spéléologie (MLS). Après avoir déposé le matériel de spéléologie, le quatuor, composé d’Audrey, Isabelle, Josselin et Nicolas, se motiva pour préparer l’arrivée du second convoi de deux voitures en préparant le repas du soir.
Virée dans la carrière de Savonnières-en-Perthois (22/02/2025)
Dès leur arrivée à 10 h, Audrey, Josselin et Nicolas se mirent en action pour profiter pleinement de leur sortie de spéléologie. Dans le réseau de l’Avenir, Audrey et Josselin alternèrent les rôles d’équipeur et de déséquipeur, gérant l’équipement avec efficacité, tandis que Nicolas, armé de sa caméra, immortalisait chaque instant magique.
Après une remontée vers 14 h, nous retrouvâmes le reste du groupe qui, ayant déjà mangé en raison de notre retard d’une heure, nous attendait avec une bonne salade froide. Repus, nous avons ensuite repris notre exploration en direction de la carrière. Les trois spéléologues amateurs rejoignirent le groupe au réseau de la Sonnette, avant de se diriger vers l’entrée 2 pour amorcer la descente par le puits de 20 m. Seuls Audrey et Josselin s’aventurèrent plus loin pour visiter la salle du chaos. Josselin était à l’équipement, et Audrey déséquipa. Le temps passant, et afin de ne pas rater la fête d’anniversaire improvisée pour Isabelle, tous trois retournèrent à la voiture où une récompense les attendait pour leurs efforts.
Coté randonneurs, la ballade fut longue avec des observations de quelques spécimens de chauve-souris. Killian trouva une opportunité de naviguer sur une embarcation de fortune.
La soirée fut royale. Après un bon apéritif, Bruno (pas le nôtre) nous avait préparé une rougaille saucisse. La soirée s’acheva par un moment dansant avec les plus courageux.
Visite guidée dans la carrière de Rinval (23/02/2025)
Le matin fut dédier au ménage et au lavage du matériel utilisé la veille.
Philippe eut l’excellente idée de contacter l’association Les Amis de la Pierre. Trois bénévoles passionnés nous permirent ainsi de découvrir la carrière de Rinval dans l’après-midi. A tour de rôle, ils nous expliquèrent les activités passées qui s’étaient déroulées, notamment l’extraction de la pierre, la culture du champignon, ainsi que l’évolution du matériel et des méthodologies pour améliorer les rendements de production. Leurs récits captivants, enrichis par leur expérience personnelle, ravirent le public.
A tous ceux qui lisent ces quelques lignes, n’hésitez pas à aller à leur rencontre !
Retour en Ile-de-France vers 21h.
Participants SCOF : Audrey, Isabelle, Josselin, Keltia, Nicolas, Philippe Externes : Alexandra, Bruno, Céline, Franck, Killian, Nicolas TPST : 14 h