Yves, toujours aussi motivé pour avancer sur le chantier de désobstruction à Caumont, nous raconte sa journée :
Yves et Raphaël du SCP rejoignent l’équipe du jour, qui creuse au fond de la diaclase.
L’escalier d’accès est maintenant terminé, ce qui facilite grandement le passage. Le chantier du jour consiste à remplir des sacs à gravats et à les extraire du fond à l’aide d’un palan. Les sacs sont lourds, et le fond devient rapidement tellement glauque que Pierre y laisse ses deux bottes, se retrouvant en chaussettes dans l’argile.
En fin de séance, un début de galerie semble se dessiner, mais il reste encore beaucoup de travail. Avant de décider de la suite à donner, il serait préférable de réaliser une topographie des nouvelles galeries.
Je décide donc de revenir avec Pierre un autre jour pour l’effectuer.
1er février 2025 : départ à 6h/7h d’Etiolles (91) arrivée à 17h environ à Rousset en Vercors. Après déchargement du matériel et répartition sur les Poulka, nous avons marché environ 2 km pour poser un premier bivouac dans la neige.
2 février 2025 : démontage du bivouac et reprise de la marche en raquettes en tirant les Poulka vers le pied du Grand Veymont. Installation du bivouac à proximité de la source Les SERRONS. La source n’était pas glacée. Le lieu était magnifique, à l’abri du vent au milieu d’une clairière entourée de sapins.
3 février 2025 : montée vers le sommet du petit Veymont par le Pas des Châtons et retour vers le lieu de bivouac. Première marche fatigante, mais la vue au sommet valait largement d’effort de la montée.
Les huit intrépides !
4 février 2025 : Préparation du matériel spécifique (crampons-piolets) pour l’ascension du Grand Veymont (2340 m) et retour vers le lieu de bivouac.
Vue magnifique sur la vallée et les nuages !
Le retour a été ralenti par le passage de nombreux bouquetins lors de la descente. La montée a été exténuante, mais là aussi la vue sur toute la vallée était à couper le souffle. La rencontre avec les bouquetins a été amusante et surprenante.
Bouquetin curieux sur fond bleu
5 février 2025 : rando par la source de la Jasse puis retour bivouac. La marche n’était pas difficile mais longue. Bonne récupération de la veille.
6 février 2025 : rando par le Pas des Châtons et la Cabane des Aiguillettes jusqu’au Rocher de Chamoux et retour au bivouac. Petite rando sportive. Sympa de pouvoir voir le Mont Aiguille qui est bien surprenant.
Que c’est beau !
7 février 2025 : rangement du matériel, répartition sur les Poulka et descente jusqu’au véhicule pour le retour Ile de France. Le midi nous avons déjeuner près de la maison forestière de Pré Grandu avant de prendre le départ en Minibus. Arrivée à Etiolles à 23h.
Point de vue de Vincent T. sur son premier Camp Vercors Points positifs : J’ai découvert la neige que je ne connaissais pas. Belle expérience avec une météo fantastique. Le groupe était super sympa, bonne ambiance. Les repas étaient très bons et copieux. Le matériel qui m’a été prêté a été adapté. Très bonne ambiance de groupe, très convivial. Points négatifs : Personnellement je n’étais pas suffisamment préparé pour les efforts qui ont été à fournir ; j’ai un peu souffert physiquement. Mon matériel de camping était à sa limité d’efficacité (pas trop prévu pour le grand froid). Conclusion : J’ai fait une très belle expérience et j’espère pouvoir recommencer en 2026 avec un plus de préparation physique et un matériel plus adapté.
Participants : Bruno L. (SCOF), Éric, Geoffrey, Guy, Karim, Philippe (hors SCCM), Vincent T., Xavier M.
Yves, Florian, Guillaume et Elias rejoignent le groupe qui creuse ce jour-là.
Les renforts arrivent pour la désobstruction !
Un début d’escalier a été aménagé pour faciliter l’accès à la diaclase. Les trois jeunes vident les nombreuses bennes accumulées au bout du train. Je rejoins ensuite l’équipe qui a commencé à creuser au fond de la diaclase.
Pendant que certains partent manger, les trois jeunes emmènent Elias découvrir la suite du réseau, qu’il ne connaît pas encore. J’en profite pour accéder au sommet de la diaclase, où j’avais repéré un départ de galerie. Je m’y engage et, bien sûr, je me coince au bout de quelques mètres… cette fois-ci, seul et toujours sans marteau !
Après de nombreuses contorsions infructueuses, j’entends des voix devant moi ??? Il s’agit de Guillaume : ils sont dans la suite du réseau, où ils ont tourné quelques vidéos avec une perche télescopique. Pas d’intérêt donc à poursuivre cette galerie, dont je parviens – non sans mal – à m’extraire.
Ce début d’année ne se prête décidément pas à l’entraînement. Les bulletins météo sont unanimes : températures négatives, averses incessantes… Les messages WhatsApp fusent, chacun hésitant à braver les éléments. Pourtant, contre toute attente, Bruno et Josselin décident de tenter leur chance. En début d’après-midi, Nicolas et Audrey les rejoignent. Ensemble, ils enchaînent différents exercices sur corde : passage de vire, franchissement de fractionnement, conversions, passage de nœuds, et bien d’autres encore. En fin de journée, la pluie annoncée commence à faire son apparition.
Participants SCOF : Audrey, Bruno, Josselin et Nicolas
Yves, Florian, Guillaume, Cécile, Dimitri, Delphine et Guyves.
Départ à deux voitures, le matin, balade dans la carrière du pylône, casse-croute rafraîchissant dans les maquisards, l’après-midi, les grandes carrières, l’usine, galerie de l’écho, galerie blanche, l’entrée de la Jacqueline, la rivière des robos.
En attendant de célébrer le réveillon, Josselin proposa une observation des chauves-souris à la Muraille du Diable (Aude). Stéphane et Théo se joignirent à l’activité. Onze chauve-souris, dont une grappe avec cinq murins, ont été comptés dans la galerie accessible à pieds jusqu’à la rivière Aude.
Participant SCOF : Josselin Participants externes : Stéphane et Théo
Le temps était idéal pour une balade. En fin d’après-midi, Josselin et Marie-Claire sont partis repérer les accès aux avens Laure et Tura, situés non loin du hameau abandonné de Malabrac. Nous avons également identifié les balisages du camp T-RECS 2024 avant de rebrousser chemin, le soleil commençant à se coucher. Affaire à suivre.
Se trouvant dans le Var pour les fêtes de Noël, Josselin a profité de l’occasion pour participer à un interclub avec le Club Spéléologique Méditerranéen (CSM), en compagnie d’Éric, Robert et Lorenzo. La matinée s’est déroulée dans la mine des trois pins (connue aussi sous le nom de mine de la bécasse) où s’est déroulé un comptage de chauve-souris. Vingt-sept spécimens ont été observés ce jour-là. Il est à noter que l’activité de la carrière voisine a provoqué de nombreux effondrements de plafonds et de chute de blocs au sein de la mine.
Photos prises par Eric.
L’après-midi a été consacré à l’exploration du réseau Sabre. Pour y accéder, nous avons traversé les gorges du Caramy, souvent surnommées les « mini-gorges du Verdon ». Éric a procédé à une visite guidée pour Josselin du réseau avant de procéder à un tir pour élargir un passage. À l’intérieur, Danny et un jeune (CAF Brignoles) ont mené des travaux de désobstruction avec Robert et Lorenzo.
Les membres du SCOF se sont rassemblés pour leur assemblée générale, offrant une occasion conviviale de partager les photos des sorties de l’année, déguster une raclette accompagnée de vin blanc de Savoie, discuter de nouveaux projets et procéder à l’élection du bureau.
Après quelques jours neigeux, le redoux est de retour en Ile-de-France. Nous en profitons pour organiser une initiation à Kit et quelques exercices techniques au viaduc des fauvettes.
Josselin en a profité pour montrer ce qu’il a appris au stage PASS 2024. Un bref aperçu en vidéo :
Kit a décidé de nous rejoindre pour la saison 2025.