A LA MINE – 12/06/2025

Travaux concentrés sur l’élargissement de l’étroiture avec Néand et Anonymous : environ 1 m de long élargi de 20 cm en largeur. Cet élargissement a permis d’accéder à une cloche, dont le plafond est propre, signe possible de courant d’air passé. À droite, un départ visible sur un mètre, légèrement remontant. En face, c’est bouché. À gauche, pas d’évidence : il faudrait descendre, mais la zone est très humide, sans présence de silex.

Début de désobstruction dans la cloche avec extraction d’une dizaine de sacs. Le remplissage s’est fait en haut avec l’aide de seaux. À deux, le rythme était correct, mais pour la suite, une équipe de 3 à 4 personnes sera préférable pour travailler efficacement.

Participants SCOF : Néand
Participant externe : Anonymous
TSPT : 6h
Rédactrice : Néand, Josselin

DESOB & TOPO – 24/05/2025

Les travaux ont eu lieu à deux endroits : Laurence et Josselin ont poursuivi la topographie du réseau supérieur avec Louis, pendant que l’autre équipe avançait sur l’élargissement et la descente à l’entrée de l’étroiture. L’argile, très collante et lourde, rend la remontée des sacs au palan difficile. Le volume de déblais stocké au bas des Obstinés devient conséquent.

En creusant, nous avons rencontré des silex et des fragments de plancher de calcite, à l’extérieur puis à l’intérieur de l’étroiture. Celle-ci est courte (1,50 m) et étroite (environ 30 cm), ce qui complique le travail dans un espace exigu. En fin de journée, Guillaume a pu passer la tête dans un élargissement et observer un amas de sable graveleux touchant presque le plafond, avec deux petits conduits non franchissables.

L’élargissement du passage est envisagé, malgré la difficulté, pour permettre la suite de l’exploration.

Participants SCOF : Josselin, Yves
Participant externe : Pierre, Laurence, Paul Alexandre, Raphael, Louis, Guillaume, Paul
TSPT : 10h30-17h30 = 7h
Rédacteur : Pierre

LE SCOF DANS LE LOT J4 – 11/05/2025

Grotte de Combe Cullier

Le dimanche matin, au réveil, nous découvrons une pluie soutenue. Cela ne motive pas beaucoup les troupes à équiper l’Igue du Couzul de Sénaillac, surtout que nous nous sommes couchés assez tard la veille et que la fatigue commence à se faire sentir.
Finalement, après plusieurs tergiversations et la recherche de lavoirs couverts pour le nettoyage, nous décidons de laver le matériel dans des sauts avec le jet d’eau de Paul, abrités sous l’auvent du garage. Nous ferons tout sauf les combinaisons, car sur la route du retour, nous prévoyons de passer à La Cave visiter la Grotte de Combe Cullier, qui est sans argile et sèche.
Nous ne lavons pas non plus les cordes (pas très pratiques dans des seaux) ; Paul les ramènera sales chez Bruno, et l’équipe se donnera rendez-vous chez lui pour les laver.

Le nettoyage se déroule donc dans la bonne humeur. Nous rangeons toutes nos affaires personnelles dans la voiture d’Annabel, nettoyons nos chambres pour laisser place nette, puis mangeons tous ensemble une dernière fois — et c’est parti pour la Grotte de Combe Cullier.
C’est une très belle découverte qui vaut vraiment la visite. Les conduits forcés sont impressionnants, et l’exploration est ludique, avec de petits passages, quelques rampings courts, une corde à nœuds, etc. La combe elle-même dégage une ambiance magique.

L’entrée de la cavité
Paysages de Combe Cullier

En plus, à la sortie, le soleil avait percé et le beau temps était revenu ! Que vouloir de plus ?

Retour sur Paris sans encombre. Merci au SCOF de l’accueil pour cette fin de camp.

Un habitant de la Grotte de Combe Cullier nous souhaite « Bonne route »

Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit
Participant externe : Vicki
TSPT : 1h30
Rédactrice : Vicki

LE SCOF DANS LE LOT J3 – 10/05/2025

Igue Saint Martin

Objectif : qu’Annabel équipe jusqu’à -110, car elle n’avait pas pu le faire la dernière fois, faute de temps. Paul nous accompagne jusqu’à l’entrée.
Vicki et Kit partent, comme d’habitude, en mini-rando (2 heures) dans les parages pour laisser du temps à l’équipe de pointe. Ils montent sur la colline au-dessus de l’Igue, traversent champs et sous-bois pour prendre des photos de fleurs et d’insectes, passent devant une bergerie en ruines, admirent la vue, puis redescendent par une combe jusqu’au chemin qui passe devant l’Igue pour retrouver la voiture.

Les fleurs mystérieuses foisonnent !

Mais pas que…

Puis, Kit et Vicki s’équipent et rejoignent les deux autres au niveau du replat, dans le dernier puits incliné, où tout le monde pique-nique (vers 15h).

Equipement de l’entrée de l’igue
Paysage du plafond

Nous sommes au -110 vers 17h45. Après une brève exploration de la galerie du fond et de ses sapins d’argile, la remontée commence, avec Vicki en tête pour guider Kit, puis Bruno et Annabel qui déséquipent.

Vicki en haut du dernier plan incliné

Nous sommes tous sortis à 21h ; il fait encore jour, mais de justesse. Anecdote de la remontée : en bas du premier puits en partant de l’entrée, Vicki a l’impression de sentir la corde au-dessus d’elle bouger, telle une araignée sur sa toile, mais elle ne voit personne en haut du puits. En montant cependant, elle entend des voix là-haut. Mais quand elle arrive, il n’y a personne.

En sortant du trou, elle remarque que la petite fiche d’informations — contacts, règlements, etc. — pour la cavité a été détachée de la planche fixée à l’arbre et posée dépliée, avec le texte visible, au milieu du sentier d’accès. Est-ce un message subliminal ? Des badauds se seraient-ils aventurés dans la grotte en s’agrippant à nos cordes ? La cavité serait-elle hantée ?

En tout cas, elle est belle, et l’acoustique est exemplaire — de plus, nous n’avons détecté aucun signe de CO₂ cette fois-ci.

Mots clés pour Kit : « ne lâche pas la corde », « ne perds pas la poignée », « ne te bute pas sur le nœud », « sers à gauche » et « demi-clé » !

Encore bravo à Annabel pour son endurance !

Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit
Participant externe : Vicki
TSPT : 11h00 (pour Annabel et Bruno) et 7h30 pour Kit et Vicki
Rédactrice : Vicki

LE SCOF DANS LE LOT J2 – 09/05/2025

Abîme de la Crouzate

Objectif : qu’Annabel équipe jusqu’au fond, car la dernière fois, ils avaient dû faire demi-tour faute de temps. Arrivée aux abords de la cavité vers 10h30. Annabel et Bruno partent équiper, tandis que Kit et Vicki vont se promener sur le causse à proximité.

Devant l’entrée de la Crouzate : l’équipe de pointe prête au départ.

ll fait beau, et nous avons environ 1h30 pour nous balader pendant que l’équipement se met en place. L’objectif initial : l’Igue des Barthes.
Nous commençons par suivre le chemin qui part du parking de la cavité, mais il prend fin au bout d’une demi-heure, en plein milieu de la garrigue. Nous abandonnons l’idée d’atteindre l’Igue des Barthes et décidons de revenir à notre point de départ en effectuant une boucle à travers les bois.

Nous suivons des sentiers de sangliers, nous faufilons entre les buissons piquants, et admirons les différentes fleurs locales : orchidées de plusieurs sortes, fleurs jaunes, blanches, lichens, mousses, etc.
Nous réussissons à retrouver le parking vers 12h30. On s’équipe, puis on s’engouffre sous terre.

Kit a été assez impressionné par le vide et le sol glissant en arrivant à la vire. Il a failli perdre sa poignée en se délongeant à la fin de la vire, mais — ouf ! — en tombant, la poignée reste coincée entre sa cuisse et la paroi.
On rejoint Bruno et Annabel en bas du P24 ; ils sont en train d’équiper la suite, mais… il manque environ 10 mètres de corde pour atteindre le fond. Bizarre !
Ils remontent, un peu déçus, et on mange tous ensemble à la base du P24.

Vicki et Kit commencent à remonter pendant que Bruno et Annabel déséquipent. Vicki décide d’installer un double amarrage en bas du R5 et — tiens donc — découvre au fond du kit une corde de 50 m jamais utilisée. Pas étonnant que les équipiers n’aient pas atteint le fond de la cavité !
Retour au gîte après quelques courses rapides à Gramat. Annabel nous prépare un rougail de poulet, suivi de pastèque. On prépare les kits pour le lendemain, puis on se couche vers 23h.

Participants SCOF : Annabel, Bruno, Kit
Participant externe : Vicki
TSPT : 10h50 à 17h50 = 7h
Rédactrice : Vicki

COURTES VISEES, LONGUE JOURNEE – 09/05/2025

On se retrouve vers 10 h au parking.

Nous reprenons la topographie à partir de la fin du “train”. Laurence à apporté un laser-mètre, un compas, un décamètre, un clinomètre un feutre, un carnet topo, une échelle… et tout le nécessaire.

Le démarrage est un peu laborieux.  Pierre, en convalescence, descend directement  et réceptionne le matériel que Neand lui fait parvenir à l’aide un petit bout de corde.

Le temps de faire la topo jusqu’à la désobstruction du fond, il est l’heure de manger. Après une pause bien méritée, Pierre reste à  la désobstruction pour évaluer le travail à prévoir.  Les trois autres continuent leur progression dans le méandre. Les visées sont courtes !

L’arrivée au Chaudron d’Or permet à Josselin de découvrir ces passages qu’il n’avait encore jamais exploré.  Nous finissons le cheminement principal,  gardant les diverticules pour la prochaine fois. 

Nous récupérons Pierre en passant,  et ressortis vers 18h. Laurence se chargera par la suite de remporter nos visées sur papier.

Prochaine séance de désobstruction le 24 mai.

Participants SCOF : Josselin et Néand
Participants externes : Pierre et Laurence
TPST : 8 h
Rédacteur : Néand

LE SCOF DANS LE LOT J1 – 08/05/2025

Arrivée des Scofiens et Gibert 1

Les Scofiens doivent arriver en début d’après-midi. Vicki a commencé à vider sa boîte mail petit à petit (153 messages en une semaine) et attaque la relecture d’un article scientifique reçu pendant sa première semaine de vacances. Paul a un rendez-vous à Gramat, ce qui lui laisse du temps pour travailler tranquillement. Une fois l’article envoyé, elle aide au jardinage — désherbage des framboisiers. Ah, les petits plaisirs des tâches domestiques.

Finalement, les Scofiens arrivent vers 16h30 après avoir fait les courses. On décide d’aller visiter Gibert 1 (un P24 qui donne sur le cône d’une doline d’effondrement), situé juste à côté (à 15 minutes). Il faut demander la permission de descendre à la dernière maison sur le chemin, en face du champ où se trouve la doline, dans un petit bosquet. L’ouverture est large et très belle, décorée d’une végétation luxuriante, de lianes qui pendent, etc.

L’entrée de Gibert 1 avec son décor de lianes.
Vue d’en bas du puit

Annabel équipe sous l’œil vigilant de Bruno. Pendant ce temps, Vicki installe une corde dans un grand chêne à proximité et fait faire des révisions de montée-descente à Kit.
Dès que la verticale est en place, Kit descend sans trop flipper, sous la surveillance de Vicki. Tout le monde se retrouve au fond, sur le cône de l’effondrement, vers 19h30. On décide de simplement mettre les lampes à fond pour éclairer le tour de la salle, sans explorer davantage, car Paul nous attend avec un dîner d’accueil.
Annabel déséquipe dans la foulée.

Annabel en plein travail de déséquipement !

De retour chez Paul, un dîner de roi nous attend : apéro avec whisky single malt écossais, salade d’endives, noix et gruyère, canard confit (encore un, mais cette fois-ci au four, accompagné de haricots verts et de pommes de terre rôties). En dessert, la fameuse tarte au vin du Quercy — un vrai régal — qu’on peut commander à la pâtisserie de la grande place de Gramat.

De gauche à droite : Annabel, Bruno, Paul, Vicki et Kit

Participants SCOFS : Annabel, Bruno, Kit et Paul
Participants externe : Vicki
TSPT : 3 h
Rédactrice : Vicki

ENTRAINEMENT EXPRESS – 01/05/2025

Bruno, Annabel et Kit sont arrivés au viaduc des Fauvettes vers 11h.
Après plusieurs mois sans entraînement, il était crucial pour Kit de venir s’échauffer avant le week-end prévu dans le Lot la semaine suivante.

Une fois arrivée, et en vue de cette échéance, Annabel a équipé trois cordes, dont deux en double avec fractionnement et vire sous la voûte. L’équipement en double a permis à Bruno d’encadrer Kit pour une descente assistée.

Après plusieurs descentes, remontées du groupe et exercices sur la vire, Annabel a commencé le déséquipement vers 16h30, pendant que Bruno et Kit s’apprêtaient à ranger le matériel.

Le groupe a quitté les lieux à 17h45.

Participants SCOF : Annabel, Bruno et dorénavant Kit
Rédactrice du CR : Annabel

CORDES, CONSEILS ET AUTOSECOURS 04/04/2025

Annabel, Bruno et Josselin sont de vrais irréductibles de l’entraînement au viaduc des Fauvettes.

Dans la matinée, Josselin proposa d’investiguer une nouvelle zone, située à l’extrémité opposée du viaduc, histoire de casser les habitudes. Tout le monde enfila son matériel avec enthousiasme.

Annabel installa une corde avec pour objectif de travailler les déviations, sous l’œil attentif de Bruno.

De son côté, Josselin prit de la hauteur pour équiper une vire aérienne suivie d’une descente d’environ 20 mètres.

Bruno proposa quelques optimisations sur l’équipement de Josselin afin de limiter un frottement au niveau d’un point de contact, ce qui mena à l’ajout d’une déviation. Il en profita ensuite pour faire quelques montées et descentes sur les cordes en place.

Après le repas, chacun déséquipa la ligne montée par un autre, dans une belle synergie d’équipe.

L’après-midi fut placée sous le signe de la technique, avec un exercice d’assistance sur main courante. Le scénario : une rupture d’amarrage avec une personne inconsciente à dégager. Une première pour les trois, et un exercice très concluant !

Quelques points d’amélioration ont été identifiés :

  • Réaliser un nœud de pêcheur du côté de la longe pour éviter la perte de la dyneema au niveau de la microtraction lors des manipulations.
  • Connecter le bloqueur de la personne à secourir sur une poignée longée, afin d’éviter qu’il ne se désengage si la dyneema sort inopinément du descendeur.

La prochaine fois, l’objectif sera de combiner cet exercice avec une descente complète. À suivre !

La spéléo pour tous !