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SORTIE VERCORS 2010

– Les équipes se retrouvent à  19h30 sur le parking de la MJC et entament la route.
Pendant que les Marang roupillent à  l’arrière, la C5 mange les kilomètres. Beaune, Lyon, Grenoble et finalement nous arrivons à  Pont-en-Royans où nous trouvons rapidement le gite.

– La nuit est agitée et l’insonorisation du gite, qui se trouve dans la rue principale, est mise en doute pour la première fois du week-end.
Tandis que les Marang s’émerveillent de la beauté de la région, nous arrivons sur le parking des grottes de Choranche et nous retrouvons à  11 heures devant le lac d’entrée de Gournier. C’est alors que saint-spéléo fit tomber le graal du ciel ; un gonfleur à  batterie.

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Les bateaux sont rapidement gonflés et la traversée du lac ne se fait pas attendre. La vire, les gours et nous voici maintenant dans le fossile. La marche plutôt longue et « glisseuse » nous met tous en eaux mais nous arrivons déjà  au second accès de la rivière après 1,4 kilomètres de fossile.

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– Après avoir déjeuné et enfilé les néoprènes, une désescalade facile et deux petits rampings s’imposent avant de se mouiller les pieds dans la rivière. Magnifique ! Si l’on ne s’émerveille pas de la beauté des parois dont la couleur oscille entre blanc et brun, les yeux sont perdus dans la beauté des marmites et des plans d’eaux aux couleurs attrayantes.

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Il y a beaucoup d’eau dans la rivière, 34 cm à  l’entrée, et la progression n’en est que plus rock’n’roll. Nous passons les marmites, les échelons et les plans d’eau jusqu’à  ce que le groupe se scinde en deux.
– Les jeunes poussent jusqu’à  la cascade de 12m tandis que les vieux rebroussent lentement chemin. Barbare et moi passons rapidement la vire, la galerie du chaos et les passages de nage o๠le courant d’air est de plus en plus sensible à  mesure que nous approchons de la cascade de 12m. Une cataracte rugissante provient du haut des échelons dans un bruit assourdissant. Nous revenons sur nos pas et rejoignons les vieux avant de prendre la pose… La salle à  manger, le fossile et nous voici sur la vire du lac o๠certains verront une difficulté de plus avant de s’élancer sur le canot.
– Il fait encore un peu jour lorsque nous sortons et l’air est doux.
Nous nous changeons sur le parking et faisons la connaissance d’une allemande esseulée et leurrée par une ouverture permanente des grottes. Mais la notre est toujours ouverte !
Tous sont ravis de la sortie et remontent aux voitures avec la forte envie de refaire un tour dans la rivière.

– Dimanche matin, les hommes sont fatigués car la nuit a été courte et agitée. Le choix est rude entre la visite du musée de l’eau et des grottes de Choranche, et l’option spéléologique du Faux Gour. Nous choisissons l’option spéléo et entamons notre préparation.
Arrivés sur les lieux, nous saluons rapidement le trou, déjeunons et attaquons l’équipement. Ce dernier est folklorique mais les puits sont plutôt beaux et les méandres glacés. Nous butons à  la fois sur l’horaire imposée et sur les deux dernier puits, après la boite aux lettres et une courte partie horizontale. C’est un joli trou qui mérite qu’on y revienne notamment avec la traversée Faux Gours/ Gours Fumant.
Une fois dehors, l’équipe parvient à  se faufiler entre les gouttes et rentre par les gorges de la Bourne avant d’entamer l’excursion de Pont-en-Royans ponctuée par une visite des boutiques de souvenirs et du bar du musée de l’eau.
Nous finissons la journée par une plà¢trée de ravioles aux morilles avant de trembler devant The Descent 2.

– C’est avec une grande appréhension que les Marang se lèvent en ce lundi de Pentecôte.
Peut-être est-ce la hauteur du puits qui les effraie; ou est-ce la peur de rencontrer une créature blanche et baveuse ? Quoi qu’il arrive, nous arrivons sur le parking éloigné (malgré mes moultes contre indications) et saluons le scialet, impressionnant, dont aucune pierre ne se trouve effectivement dans un rayon de 20 mètres autour de l’orifice.
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– Zeb vérifie, revérifie, place et replace des points supplémentaires avant d’enjamber la barrière branlante et de se laisser pendre du coté déraisonnable.

– Nous sommes vite rejoints par une équipe de deux BE en formation avec leur examinateur qui est aussi une connaissance héraultaise. Nous suivons l’équipement du Barbare, qui peine à  trouver les points de grosse jointure et profitons de la descente.
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ZB teste le poids de sa poignée qu’il récupère quelques mètres plus bas avec de nombreux autres cadeaux confirmant ainsi l’existence du Noel de mai et de ses boules! Comme toujours en spéléo, la descente est trop courte et la remontée trop longue, mais rien ne peut remplacer la satisfaction d’avoir gagné un demi point dans la « course aux cents plus belles » ! Prochaine étape ? Le Pot II pardi !
Un très beau week-end pour tous mais surtout pour les trois bollos qui ne connaissaient pas encore Gournier

Junior

Creux du Soucy & Combe Miollans

Participants :
– Bernard le Bihan (SCD, Dijon)
– Franck Chauvin (SCOF, Orsay)
– Vincent Schneider (SCOF, Orsay / SCA, Troyes)

Merci à  Patrick Degouve (SCD, Dijon) pour les préparatifs (topos et plans)
Nota : les coupes et plans sont tirés de l’excellent et très attendu ouvrage à  paraître en juin 2010 « Monographie du réseau de Francheville », à  l’occasion des 60 ans du Spéléo Club de Dijon (détails et inscriptions sur tous les détails du 60ème anniversaire du club sont sur :
http://scdijon.online.fr/ ou sur http://karstexplo.fr/Anniversaire/anniversaireOrganisation.htm). Ouvrage collectif du SCD, les auteurs sont Bernard Le Bihan et Patrick Degouve, avec la collaboration de avec la collaboration de Ch. Durlet, P. Buvot, P. Laureau, D. Lévêque.

L’objectif de cette journée est de reconnaître quelques trous autour de la Combe aux Prêtres, pour voir la faisabilité d’un petit stage équipier dans la région. Nous avons envisagé divers trous tels que le Creux percé, Combe Mialle, Combe Chaignay, Combe Miollans, Soucy (réseau sup), â?¦
Compte tenu de la chasse, de l’hibernation des chauves-souris, des zones natura 2000 & ZNIEF, le choix était vite restreint : ce sera le réseau sup du Soucy, et la Combe Miollans.

Creux du Soucy
Franck a équipé l’intégralité.

Fiche d’équipement :
– P45 : C80 jusqu’à  la base de la salle adventive.
o AN sur arbre, 2br (P30)
o 2sp, MC, 2sp (2sp ?)
– P10 : C15 (C20) pour aller de la base de la salle adventive au lac
o 2sp sur la MC
o 2sp (on peut partir de là , mais contact entre la corde et la roche)
o 2sp plus bas pour optimiser (facultatif)
– Réseau sup :
o Corde en fixe pour l’escalade de la cheminée (22m) ; équipement mono-points, corde gonflée mais en bon état. Si remplacement nécessaire, compter une C40, 8sp. Possibilité (non essayée) d’installer une corde dans un autre passage qui serait plus « plein pot ».
o R6 : C15, AN, 2sp, 2sp
o P10 : C20, AN, 2sp, 2sp
o P7 (P10 ?) : C20, AN+sp (sans MC possible en approche)
Descriptif
Nous avons enchaîné la descente du Soucy, puis la remontée sur la corde en fixe. Après vérification de son état par Franck, nous le suivons et passons dans le boyau. A la sortie du boyau vient le R6 qui donne sur une galerie rectiligne : à  droite la suite du réseau avec les ressauts, à  gauche un petit bout de boyau qui finit sur une partie boueuse et descendante (pas très large, pour moi), en face une escalade faite par Franck, qui donnerait sur une autre galerie (non visitée) d’après la topo.

Les ressauts nous amènent ‘ en suivant une faille ‘ au bout de la galerie, qui d’après la topo est juste au dessus du lac et du siphon amont. A la base du P7, un passage sur la droite ‘ bas et étroit (pour moi) ‘ amène (après un passage dans la boue liquide) à  une petite galerie parallèle étroite (en 1 m de large) et de quelques mètres de hauteur. A l’extrémité de cette galerie un passage impénétrable se présente à  sa base laissant passer l’eau, alors qu’au sommet semble se dessiner le départ d’un méandre accessible par une escalade de 2 mètres (hauteur de la galerie 3 m environ). Le départ du méandre se fait vers la gauche, c’est-à -dire dans l’axe du siphon amont du Soucy, vers l’amont. Vincent fait demi-tour ici.

Gouffre de la Combe Miollans
Localisation & accès
x : 791,45 ; y : 2280,37 ; z : 470 m
Dév. : 65 m ; déniv. : -46 m.
Le gouffre de la combe Miollans s’ouvre en rive droite de la combe qui, autrefois, portait le même nom. Aujourd’hui, la nouvelle toponymie semble être combe Vachot. Quelque soit le nom, il faut la remonter sur 400 m jusqu’à  une petite sente qui mène directement à  la cavité.
L’entrée de la cavité est protégée par un grillage qui l’encercle.
Les deux cartes ci-dessous montrent la position de Francheville (croix rouge) et du gouffre.

Topo
(tiré de « Monographie du réseau de Francheville »)
L’orifice du gouffre (3 x 1,5 m) est un puits de 4 mètres. A sa base, une courte galerie déclive aboutit à  un ressaut de 5 m entre des blocs peu stables. Après quelques passages bas, deux petits ressauts, une courte galerie mène à  un carrefour.
A droite, on se heurte à  la base d’une cheminée de 8 m sans suite. Peu avant, un petit boyau rejoint une diaclase suivi d’un puits de 5 mètres rebouché par un bloc, le fond étant impénétrable.
A gauche, une courte escalade de 3 mètres donne accès à  une salle qui plonge aussitôt dans un puits de 7 mètres. Une galerie déclive, en partie désobstruée, rejoint le sommet du puits suivant (16 m, -25 m). Au bas, on atteint un niveau de galeries occupé par un épais remplissage argileux. Des désobstructions dans ce dernier ont été tentées aux deux extrémités du conduit. L’une d’elle a permis de descendre de 6 m (-46 m).
Il est à  noter qu’à  l’origine, un puits de 11 m doublait l’actuel P.7. Mais celui-ci, ébouleux, était dangereux, c’est pour cette raison qu’il a été condamné par des madriers.
L’entrée du gouffre est creusée dans le calcaire grenu, mais dés la base du ressaut de 4 mètres, on retrouve le comblanchien. D’après un levé géologique détaillé réalisé par H. Tintant, la cavité se développe près d’une faille, dans un compartiment effondré entre deux lanières surélevées.
Bibliographie : MUGNIER, Claude (1966) : « Les recherches en Bourgogne du Spéléo-Club de Dijon » – Spelunca 1966 n°2, p.109
Remarques :
– Attention aux chutes de pierre après le ressaut d’entrée : le passage vertical suivant (à  la base de la salle) est l’entonnoir qui collecte les éboulements)
– Le risque de chute de petits cailloux est omniprésent dans ce gouffre. Les spéléos sont d’autant plus exposés qu’il existe des passages superposés, ou alors qui s’enchainent selon l’écoulement des cailloux.
Fiche d’équipement
– Ressaut d’entrée : peut se désescalader, mais une C10 (AN sur arbre) est la bienvenue pour sécuriser, ou si neige/verglas
– Ensuite, tous les puits s’enchainent, et une C60 est suffisante pour aller au fond.
Observations
La visite du Gouffre de la Combe Miollans a été l’occasion de rencontrer plusieurs chauves-souris, dont ‘ fait relativement rare ‘ deux spécimens en accouplement !

Vince

Découverte scientifique dans la faune des Catacombes

Origine de la découverte

Je l’ai découverte alors que je me promenais :

et plus précisément :

De la présence de femmes à  barbe dans les catacombes

Survenant de nulle part, au milieu d’éclairs lumineux, une créature des profondeurs se tenait dans la galerie :

Heureusement, j’avais eu la présence d’esprit de me munir de quelques cannettes de bières qui me permirent de négocier le passage et de ressortir de ces lieux.

Conclusion

Nous pouvons sans aucuns doutes affirmer la présence de créatures féroces dans le milieu souterrain sous Paris. Nous recommandons la plus grande prudence en cas de rencontre :

– Méfiez vous des éclairs de lumière qui vous éblouirons.
La créature étant bruyante, vous l’entendrez arriver de loin, restez silencieux !

– Il semblerait que la créature souffre d’un trouble bipolaire en présence d’eau. Ses réactions varient entre la plongée dans le liquide et une répulsion au demeurant fort bruyante.

– Munissez vous de cannettes de bière pour troquer contre votre vie en cas de rencontre !

ZeBarbare

 

 

 

Entrainement au Puiselet 2 mai 2009

Participants : Sébastien, Yves et ZeBarbare

Une nouveau parcours d’entrainement spéléo a été récemment balisé au Puiselet. Nous décidons de profiter du beau temps de ce week end pour aller s’y entrainer.

Prélude
la veille sur le parcours des 25 bosses qui se trouve a proximité du Puiselet.

Entrainement sur corde


On dirait que c’est pas large

La pratique de la spéléo ne rendrait-elle pas fou ?

Où l’on découvre une nouvelle espèce de mygale…

ZeBarbare

PREMIER CRITERIUM SCOFIEN DE VTT SOUTERRAIN 31 mai 2008

Domaine souterrain de Savonnière en Perthois 

Lors de la dernière opération de nettoyage des carrières de Savonnières organisée par la LISPEL (Ligue Spéléologique Lorraine) nous avions constaté l’étendue des carrières. Une idée folle germa alors : “Et pourquoi ne pas s’y déplacer efficacement en VTT ?”
Le premier critérium SCOFien de VTT était né.

* Les prémisses 
Avant de lancer dans une telle opération, il a fallu s’assurer de sa faisabilité et surtout il a fallu prendre un ou deux clichés pour faire un peu de publicité dans le club. C’est donc avec Cécile que je pars en direction de l’Aisne avec deux VTT dans le coffre le 26 février 2008.
Les résultats dépassent nos espérances : 

Nous sommes donc fin prêts le 31/05/2008 pour organiser notre critérium.
* Les participants 

* Le domaine souterrain de Savonnière en Perthois : 

Ledomaine souterrain de Savonnière en Perthois correspond à  d’anciennes carrières de pierre à  bà¢tir dite “pierre de Savonnière” (oolithe). Ces carrières, de taille considérable (173km de galerie environ), recoupent fréquemment des réseaux naturels souvent pénétrables que les carriers appelaient “viailles”. Ces actifs descendent souvent à  une profondeur de l’ordre d’une soixantaine de mètre jusqu’à  un niveau de base, calcaire marneux appelé “pierre Chaline”.

* Le parcours

L’idée était due proposer des énigmes, hautement foireuses, pour aller d’un point à  un autre de la carrière, histoire de visiter les principaux sites de Savonnières :
– Le gouffre de la besace et les fronts de taille de la carrière que l’on rencontre à  proximité (présence d’anciens crics de carriers et d’une lance de carrier).
– Le gouffre de l’avenir, ses puits d’entrée et le passage en colimaçon en crue

– Le gouffre de la sonnette avec remontée chronométrée du puits d’entrée (30m environ).
– La zone de l’entrée du Paquis avec les vestiges des champignonnières.
– Les travaux de l’usine allemande pendant la seconde guerre mondiale et les fontis en découlant.
– Les puits d’aération avec un puits débouchant sous une maison du village de Savonnière.
– La zone concrétionnée autour du gouffre du Dindon.
– La carrière

Les participants étaient séparés en deux groupes avec un accompagnateur par groupe qui distribuait les énigmes, histoire de ne rien laisser sous terre.
C’est donc environ 15 km que nous avons parcouru en VTT dans la carrière avec des excursions nous menant jusqu’à  la carrière de l’espérance et son entrée ne figurant pas sur la topo d’ensemble de Savonnière

* Renseignements pratiques

Voir le site de la 
maison lorraine de la spéléologie


Et pour bien terminer le week end, une sortie au rupt du puits.

ZeBarabare